Lignes Directrices de la Compassion
La compassion est une caractéristique de l'énergie de la Déesse, du Saint-Esprit, du Sacré Féminin en tous les êtres. On confond souvent la compassion avec la pitié, mais ce sont deux choses très différentes. La pitié est basée sur des émotions inférieures, provenant du 2ème chakra, et s'accompagne généralement d'un jugement (conscient ou inconscient) provenant du 3ème chakra. La compassion implique l'observation neutre (c'est-à-dire sans jugement et sans émotion associée) d'une situation, que nous considérons généralement comme négative, que ce soit de notre vie ou de celle des autres. Parfois, pour parvenir à la compassion, il faut d'abord passer par un processus de pardon (ou d'auto-pardon) afin d'atteindre l'acceptation et la neutralité.
Aujourd'hui je partage avec vous les Lignes Directrices de la Compassion extraites du livre "Partenariat Spirituel" de Gary Zukav. Je profite pour rappeler que la Flamme Rose et la Flamme Violette sont excellentes pour nous aider à cultiver l'amour, l'acceptation, la gratitude, la compassion, à ouvrir notre cœur. Bénédictions, Anabela.
« 1. CHANGER DE PERSPECTIVE, de craintif à aimant (choisir de me voir et de voir les autres d'une manière aimante ou appréciative).
Changer la perspective de la peur à l'amour est la dynamique opérationnelle pour créer un pouvoir authentique. Cela représente le passage de l'anxiété à l'appréciation, et de la douleur à la joie. Bien que vous ne puissiez pas changer les émotions à votre gré, vous pouvez choisir ce que vous ferez lorsque ces émotions surgiront. Vous pouvez réagir (agir à nouveau comme avant, inconsciemment) ou répondre (agir d'une manière différente, choisir consciemment une autre intention, créer à nouveau). [...] Les deux vous offrent continuellement le choix fondamental de l'école de la Terre - l'amour ou la peur. Allez-vous accepter, vous immerger et vous enfoncer dans les perceptions d'une partie craintive de votre personnalité, en vous renforçant dans vos expériences douloureuses connues ; ou choisirez-vous de les reconnaître, de les ressentir et de les remettre en question, en déplaçant votre attention vers d'autres perspectives, d'autres façons possibles de comprendre d'autres intentions ? Lorsque vous choisissez de rester dans les expériences et les perceptions déformées des parties craintives de votre personnalité, vous recherchez un pouvoir extérieur. Et vous créez un pouvoir authentique lorsque vous utilisez votre volonté pour aller voir ailleurs et faire les choix les plus sains possibles, même lorsque les parties craintives de votre personnalité vous attirent. [...]
2. LIBERER LA DISTANCE que vous ressentez envers quelqu'un.
Il existe autant de façons de créer une distance avec les gens que d'expériences des parties craintives de votre personnalité, par ex. : la jalousie, le ressentiment, la colère, le besoin de plaire et le sentiment d'avoir droit à quelque chose, le sentiment de dépression, d'inadéquation ou d'impatience. Ce sont autant d'occasions de défier et de guérir les parties craintives de votre personnalité et de cultiver les parties aimantes. Vous saurez qu'une partie craintive de votre personnalité ne vous contrôle plus lorsque vous vous sentirez à nouveau proche de quelqu'un (ou pour la première fois). [...] Ce que vous ne voulez pas voir en vous (une partie craintive de votre personnalité), vous le projetez sur le monde et le voyez en dehors de vous. Et vous n'aimez jamais ça quand vous le voyez là. [...] Le degré de répulsion que vous observez sert à évaluer dans quelle mesure vous ne voulez pas reconnaître en vous ce que vous croyez voir chez les autres. [...] Au début, il peut sembler impossible que vous soyez en quoi que ce soit semblable à la personne que vous trouvez si désagréable. Mais soyez persévérant. Vous finirez par trouver en vous exactement les mêmes choses que vous détestez chez cette personne. Quand vous le ferez, vos jugements se dissiperont. [...] Au lieu de voir la personne comme un objet de haine, vous la verrez comme quelqu'un dont les parties craintives de sa personnalité sont similaires aux parties craintives de la vôtre. [...] Que la personne que vous repoussez soit exactement comme vous le pensez ou non, il y a une charge émotionnelle douloureuse qui vous indique qu'une partie craintive de votre personnalité est active. Si vous êtes honnête, par exemple, remarquer la malhonnêteté des autres ne créera pas de réaction émotionnelle en vous. Vous verrez une partie de leur personnalité qui est malhonnête et agirez en conséquence (par exemple en ne leur donnant pas les clés de votre maison). Si vous êtes également malhonnête, ou si vous n'êtes pas prêt à reconnaître que vous n'êtes pas toujours intègre, vous jugerez, blâmerez, éviterez cette personne, direz du mal d'elle, etc., parce qu'elle est malhonnête. C'est-à-dire que reconnaître une partie craintive de votre personnalité dans la personnalité de quelqu'un d'autre n'est pas une projection. Réagir émotionnellement à ça, l'est.
3. ÊTRE PRÉSENT pendant que les autres parlent (ne pas préparer de réponses, ne pas juger, etc.).
Lorsque la personne avec laquelle vous êtes ne dirige pas votre attention, vous perdez le pouvoir. Être présent avec les autres n'est pas une compétence de communication. C'est quelque chose qui doit entrer consciemment dans votre vie. Lorsque vous rencontrez quelqu'un auquel vous ne prêtez pas attention et que vous restez à penser à une réponse, par exemple, à ce que vous devriez faire ailleurs, ou que vous avez l'impression que cette personne ne mérite pas votre attention, vous entrez dans un vide de rêveries et d'inquiétudes. [...] Si vous n'êtes pas présent avec les autres, vous ne pouvez pas voir les opportunités que l'Univers vous donne pour trouver les racines de votre douleur et de votre joie. Vous êtes assis près d'un puits et vous avez soif. L'eau est juste là, mais vous ne la voyez pas. Certaines personnes passent leur vie entière à avoir soif. Mon oncle Sioux adoptif m'a dit : « Neveu, écoute toujours avec respect quand quelqu'un parle, même si tu penses que ce qu'il dit est absurde. » Il n'avait aucun intérêt à flatter les gens. Ce qu'il avait, c'était un engagement à créer une vie de pouvoir. Il est toujours possible de quitter une conversation sans laisser son attention partir en premier. Il n'y a pas d'interactions occasionnelles ou fortuites. Vous et ceux que vous rencontrez sont des âmes sœurs, qui apprennent des leçons de pouvoir, de responsabilité, de sagesse ou d'amour. [...] Le pouvoir n'existe que dans le moment présent. Savourez chaque instant, non pas en le saisissant, mais en l'élargissant. »